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Ethires (Philosophie Action) : Réflection prospective pour 2015 par Sébastien Descours | Philosophie et Management

Ethires (Philosophie Action) : Réflection prospective pour 2015 par Sébastien Descours

  01.02.2015
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2015, première année du chaos.

 

URGENCES

L’accélération de l’innovation crée des temporalités accélérées qui peu à peu excluent l’humain du champ productif.

 

Ni assez fiable, ni assez productif, l’humain souffre lourdement de cette accélération, ces temporalités ne sont plus les siennes et le conduisent massivement au burn-out. Et au licenciement ou à la démission.

 

L’humain ainsi, par choix ou par contrainte, sort peu à peu du salariat: en 2018, les non-salariés et chômeurs seront plus nombreux que les salariés du privé.

 

Cette évolution conduit l’humain à devenir entrepreneur, devant développer un rapport à l’autre différent, plus libre mais beaucoup moins sécurisé. Moins disposé à prendre des paris sur le long terme (fin de la société de consommation parce que fin du crédit consommation?). Tous les métiers répétitifs (saisie comptable, hôtesses de caisse, conduite d’engins, mais aussi pompiers, pilotes d’avion, etc..) seront peu à peu automatisés, robotisés. Il ne faut plus parler de l’emploi  donc mais de l’activité.

Le corps se transforme, la mort recule, les vieillards envahissent le monde et le dominent, ils captent la majeure partie de la valeur ajoutée créée. Cette raréfaction du disponible génère une hausse du prix des actifs (immobiliers, ressources) telle que la génération de nos enfants se bat à chaque instant pour essayer de trouver place dans ce monde confisqué par les retraités. (2/3 des actifs en France, 50% des dépenses d’Etat et Sécu pour 17% de la population).

 

Une large part des ressources de la Nation sont de plus consacrées à régler la facture des dettes de cette génération (les intérêts de la dette représentent le 1er poste de dépense budgétaire) 

 

La question de la répartition des ressources devient peu à peu centrale, le travail devenant toujours moins rémunéré que le capital employé, ne suffisant plus à permettre de vivre décemment. La solidarité qui a prévalu à la mise en place du système des retraites doit être inversée désormais: comment les plus riches, les retraités, à l’abri de tout risque, gagnant en moyenne plus que les actifs salariés, peuvent contribuer solidairement à faire de la place aux générations plus jeunes? Comment mettre un terme à la concentration progressive des richesses par héritage?

Tout ceci s’inscrit dans un contexte de disparition des règles en particulier hiérarchiques dans un monde machinisé, mécanisé, automatisé : les structures sociales anciennes sont en perdition. Les lieux et organisations dont c’était le rôle, partis, famille, églises, syndicats ne remplissent plus leur rôle du « Faire Société ».

 

L’Etat se replie lui peu à peu sur ce rôle unique de protecteur (usage de la force légale et redistribution) mettant à mal le concept même de l’état nation. Les territoires grognent pour une autonomie plus forte. Les églises et les syndicats sont absents. Les politiques ont plus qu’une génération de retard. L’incapacité de ces structures à intégrer les évolutions du monde les conduisent à une disparition programmée, ces entités ne représentant peu à peu plus qu’elles-mêmes et ne défendant plus que leur propre intérêt.

 

Toutes ces forces de transformation en oeuvre ne sont pas pensées. Elles ouvrent alors une période de chaos où les vieilles règles sont abandonnées alors même que les nouvelles ne sont pas encore inventées, conduisant à la montée progressive d’une demande d’ordre et de force. Ouvrant la porte à la montée de la violence comme voie de résolution de l’angoisse générée par ces transformations si nous ne pensons pas ce monde qui s’en vient, si les structures en germe (transition énergétique, social et solidaire, représentation citoyenne) ne prennent pas le devant de la scène très vite.

Il y a urgence à penser ce monde d’après, à le dire, à le conter. A créer ces mythologies qui nous manquent, célébrer ces héros modèles nouveaux de l’humain en émergence. Il faut alimenter notre psyché collective (psychosphère) de schémas nouveaux et lumineux qui permettront de reconstruire un espoir et une vision. A l’instar des millions de français dans la rue pour dire ce qui les unit et ce qui les réunit. Avec force à tous ceux qui ont pour ambition ou prétention de nous représenter.

 

 

 

 

EMERGENCES

Dans ce contexte profondément bouleversé, où les futurs possibles sont pour certains d’entre eux dramatiques (à l’instar de la Bosnie, le Soudan ou le Yémen), une humanité nouvelle s’est mise en marche et contribue à conter ce monde qui s’en vient, à le penser et à le construire.

 

Production propre d’énergies, lien social en croissance, valorisation de la créativité, transformation en profondeur de l’enseignement et de la formation, réseaux de santé… Cet écosystème connaît une croissance vive qui pour s’amplifier aura besoin de transformations structurelles puissantes. 

L’enseignement:

Si jusqu’à présent, l’enseignement avait pour but de former et conformer l’humain à sa future place d’opérateur du système productif, l’émergence d’Internet, et donc la fin de la nécessité de l’accumulation des connaissances dans le cerveau humain, libère une place croissante dans notre intellect pour le développement de capacités cognitives nouvelles. L’enseignement doit donc s’adapter.

Répondre avant tout à la question du « Pour Quoi former » : Dans 25 ans, quand nos bambins deviendront adultes, de quel enseignement auront-ils bénéficié pour être adaptés et en phase avec ce monde qui leur appartiendra? Et pour cela, comment les personnes en charge de cette tâche, les professeurs, les enseignants, auront-ils accompagné cette mutation radicale de leur rôle et de leur apport? Passer d’un rôle de transmission à un rôle d’accompagnant, de la vérification de l’acquisition de connaissances à la maîtrise de compétences, d’une compétition datée et désormais inutile dans un monde coopératif à une collaboration sereine? 

 

La représentation politique et citoyenne:

 

La fin progressive de la puissance de l’Etat Nation et l’émergence des territoires comme lieu prioritaire de l’action politique, la désappropriation du pouvoir, la fin des hommes providentiels…

 

Toutes ces transformations sont devant nous, certains pays ont été plus loin plus vite, la Suisse et les pays d’Europe du Nord ont compris qu’un homme seul ne peut plus être décideur, qu’un collectif est plus adapté et plus démocratique, que la consultation régulière et normale des citoyens sur les décisions qui les engagent n’est plus optionnelle.

Pas plus de deux mandats consécutifs, pas plus d’un mandat exercé sont les deux priorités, la constitution de structures de pouvoir collectives et non plus individualisées étant également impératives.

 

Le passage de l’emploi salarié à l’exercice d’une activité – la mise en place du revenu de vie:

 

Le danger principal dans ce paysage d’éjection de l’humain du système productif est la capacité à nourrir et loger chacun et à assurer à tous une vie sereine. Les suisses, peu connus pour un communisme actif, réfléchissent à la mise en place d’un revenu de vie, base d’un partage plus équitable de la valeur ajoutée produite au sein d’une communauté entre rémunération du travail, des actifs et des citoyens. Cette approche est basée sur une refonte générale du système des aides et supports existants en le simplifiant à outrance et en distribuant à chaque citoyen quelque-soit son âge et son origine un revenu constant lui permettant de mener une vie digne.

 

Dans ce cadre, le choix ou non de travailler et de le faire rémunérer ou non devient possible. Et comme ce choix n’entraîne plus de sanction de nature vitale, l’automatisation encore freinée par ses conséquences sociales peut prendre toute son ampleur et finir de libérer l’humain du travail contraint.

 

Le travail n’est plus un passage obligé pour vivre mais un choix humain, orienté vers les capacités et talents de la personne et non sur ses capacités à remplir un rôle dans le système productif.  Cela l’autorise à développer son humanité mais aussi à promouvoir l’usage de nos talents purement humains: la créativité, le travail de la main, le lien à l’autre, le Care, la production artistique.

 

Le cerveau débarrassé de ses prérequis nécessaires pour alimenter en travail le système productif pourra se développer dans ce qui convient le mieux à chacun.

 

Illusoire?

 

Non, nécessaire dans le cadre de la disparition du salariat dans un monde où l’humain restera central.

 

L’alternative sinon? la constitution de zones fermées regroupant tous les humains sans ressources avec toutes les conséquences néfastes que l’on, peut imaginer dans un monde coupé en deux parties, les ayants droits et les autres. (Pour en savoir plus, lire F.A.U.S.T. de Xavier Lehman)

La répartition des ressources et des richesses

Toujours plus déséquilibrée, créatrice de frustration intense, la concentration actuelle des richesses a été longtemps un des piliers nécessaires du capitalisme et du développement humain.

Concentrer pour faire plus ensemble que chacun dans son coin était un objectif suffisamment généreux et intelligent pour accepter que certains en profitent plus que d’autres.

Ce temps-là est révolu, le capitalisme entrepreneurial va enfin reprendre la place du capitalisme financier. L’accumulation entre certaines mains devient alors un frein au développement de l’entrepreneurship après avoir été un passage obligé.

Il faut redistribuer plus largement la capacité à user du monde et de ses richesses, passer d’un droit de propriété à un droit d’usage (ce qui dans les faits est le cas, on ne reste que rarement propriétaire après sa mort..). Cette organisation est largement répandue dans les zones et territoires où les ressources (eau, terre arable) sont rares. Elle fait émergence également dans nos sociétés au fur et à mesure de la paupérisation de certaines catégories: succès incroyable des mécanismes de partage d’appartement, de voiture, de résidence de vacances, etc..

Et enfin, surtout serai-je tenté de dire, casser les transmissions générationnelles accumulatrices: pas d’héritage au-delà d’un million d’euros (ou du montant cumulé du revenu d’une vie entière au salaire minimum) par enfant. Permettant ainsi aussi de valoriser ce faisant les talents, la prise de risque  et le travail qui eux pourraient dès lors profiter plus largement de cette manne redistribuée. 

La vitesse de l’innovation

A l’heure où certaines maladies (cognitives) vont pouvoir trouver du soin dans des jeux vidéos, (voir cette très jolie démarche chez DYNSEO), il est temps de mettre en place des structures s’assurant que l’innovation n’est pas dangereuse ou létale pour l’espèce humaine.

Pour cela, il faut s’inspirer de ce que fait le secteur médical et pharmaceutique. Entraîné depuis longtemps à la maîtrise de ses outils et innovations, pétri du serment d’Hippocrate qui prône le « Primum non nocere » (Avant tout ne pas nuire).

Exigence absolue requise en termes  de qualité de la démarche scientifique, analyse des conséquences des innovations sur l’humain et ses structures sociales, comité d’éthique, pilotage des conséquences sur la durée en organisant des systèmes de remontée d’informations obligatoires : il y a  beaucoup à prendre des méthodes et savoir-faire de ce secteur pour l’étendre à l’ensemble du champ des activités innovantes.

Les appels pressants en cours pour limiter voire bloquer le développement des intelligences artificielles militent encore plus urgemment pour la mise en place de mécanismes de réflexion de cette nature. 

Du salarié à l’entrepreneur:

Salariat: « Soumission hiérarchique rémunérée »

Cette définition nous montre à quel point ce système affectant sa place aux humains dans les structures sociales est obsolète.

La soumission est un concept dépassé, la hiérarchie est devenue un frein et non plus un élément de productivité, la rémunération est aléatoire.

Et par là-dessus 20% des salariés, soumis à des temporalités qui ne sont plus les leurs se déclarent en burn out, et 50% proches de cet état. Le salariat est mourant.

Entrepreneur: mot français (devenu mondial, cocorico), concept de vie, de rapport à l’autre, capacité de libération de l’homme et de ses talents.

Mais être entrepreneur n’est pas si facile. Demande une transformation personnelle. Une éducation. Une humilité. Une formation. En particulier à la connaissance de soi, à la communication non violente, au développement des capacités commerciales de chacun, à la parfaite maîtrise des outils de productivité bureautique et relationnelle. Mais aussi à l’acceptation d’une non-récurrence des revenus, aux dangers de la dette personnelle, à une certaine solitude et une mobilisation de tous les instants de sa propre énergie. Au travail en commun en mode projets, à la capacité de détecter les talents autour de soi pour collaborer avec les meilleurs d’entre eux. Bref, toutes les intelligences et capacité de gestion d’une entreprise mais appliquée à son propre univers.

Outre la formation la constitution de clubs cassant la solitude, l’entrepreneuriat en France souffre de l’aberration de la gestion des organismes sociaux qui les accompagnent. CIPAV en premier lieu, RSI, CARMF, et tous les autres sont les héritiers d’un passé révolu paritariste et distributeur de prébendes entre copains. Une réforme est urgente. Leur financement, qui ne fait l’objet que d’une surveillance faible de la part de l’Etat, est aujourd’hui confiscatoire et aberrant. C’est urgent parce que plus que l’impôt, ces organismes confisquent la plus grande part de la valeur ajoutée générée, au profit d’on ne sait qui.

De même, il faut repenser l’ensemble des circuits de financement et en particulier bancaires.

La banque, à son origine, a deux fonctions principales: garder nos avoirs au chaud et en sécurité et financer le développement économique. La tutelle des marchés sur les activités des banques les a conduites peu à peu à déserter cette seconde fonction. Prêter est désormais un exercice dont le résultat est dévolu à des systèmes experts prenant en compte une fraction seulement du réel, la comptabilité et l’ensemble des informations numérisables. Mais pas le charisme, le talent commercial, la prise en compte de l’accident temporaire de vie.

Dans ce cadre, si prêter à une entreprise solide et stable ne pose pas de problème majeur, en revanche s’orienter sur le développement économique des TPE ou des professionnels est une activité peu à peu désertée en tant que telle par les acteurs de ce secteur.

Pour pallier à cet asséchement des capitaux se sont développées les interventions en fonds propres mais qui sont très centrée sur les secteurs de l’innovation. (Et non sans conséquence sur le comportement des entrepreneurs)

L’immense majorité des projets, comme l’a démontré Mohammed Yunus en créant la Grameen Bank sont des projets simples, locaux, communautaires, visant à satisfaire un besoin simple. Là, le financement est en général absent ou pratiqué à des taux prohibitifs (logique de crédit conso).

L’émergence récente de plate-forme participatives (comme Lendix), pour remettre un lien direct entre le particulier souhaitant accompagner une entreprise et l’entrepreneur, est une des meilleures nouvelles de ces dernières années. En créant une concurrence nouvelle aux banques, en permettant à des « petits » projets d’être financé en dettes et non en capital, en créant ce contact direct entre le prêteur, en général doté de capacités réflexives et relationnelles, cela permet non seulement à l’entrepreneur de disposer enfin de capitaux nécessaires à son développement ou à son installation mais aussi de disposer d’un premier éclairage sur la séduction de son activité et de créer un lien humain lui permettant à terme de recueillir avis, conseils et réseaux chez ses prêteurs directs.

Le Social Business

C’est sur ce secteur que l’émergence est la plus frappante. Quasi inconnu il y a encore 5 ans, le fait de faire du business qui remplisse un objectif social tout en respectant quelques règles simples extra comptables de respect de l’humanité est devenu un quasi incontournable des étudiants d’école de gestion et de commerce.

C’est sur ce secteur en effet que non seulement les besoins sont les plus criants mais aussi que les étudiants arrivent à re-réconcilier quête de sens et Entrepreneurship. Les champs à couvrir sont immenses et relèvent presque tous d’un fondamental commun: le lien entre humains. Ce secteur inclue bien sur toutes les entreprises qui ont vocation à aider l’autre, lui rendre la vie plus douce, à permettre aux laissés pour compte de trouver place et de mettre au service de chacun ses talents. (Réseau Mémoire Aloïs, Voisin Malin, etc…)

Cette privatisation du Care sert aussi à dynamiser l’innovation sociale sur des secteurs où l’organisation hiérarchique et industrielle de l’Etat n’est plus une réponse acceptable et efficace seule.

Des organisations comme Sense Cube, Ashoka ou Le Comptoir de l’Innovation, des fonds comme Citizen Capital ou Alter Equity ont par ailleurs démontré l’intérêt économique et financier de l’investissement dans ces secteurs.  Rajoutons que l’intérêt social est évident dans un monde où, encore une fois, l’humain sort peu à peu du productif.

Et, avec un sourire à destination des investisseurs, les sociétés à suivre de plus près sont toutes celles qui intègrent le lien entre humains comme base de leurs produits et services, qui se développent le plus vite et qui sont les plus créatrices de valeur.

 

Pensée et Action: Philosophie Action

Les sujets de voeux sont donc nombreux, le paysage un peu sombre et en même temps traversé de raies d’espoir lumineux.

Mais rien ne sera possible si la pensée ne revient pas au centre du jeu. Essentiellement prioritaire. Incontournable. 

Si la philosophie peut être synthétisée comme l’étude du sens, de l’identité et de l’intention, il est clair qu’elle précède la stratégie. Savoir qui l’on est, connaître sa génétique propre, les fondamentaux qui les traversent et les limites culturelles est un des enjeux les plus forts des organisations de demain.

Par ailleurs, il y a, on l’a vu, urgence à penser ce monde qui s’en vient. L’accélération de l’innovation technologique implique chez l’humain de procéder à une mutation intellectuelle et affective à la hauteur de la mutation corporelle et sociale qui est devant lui.

Nous sommes la première espèce à créer les conditions de sa propre mutation.

Cet enjeu n’est pas contournable, continuer les vieilles recettes et défendre les positions acquises il y a si longtemps pour aborder ce qui semble être un tournant mortel pour l’humanité s’il est pris sans précautions, est illusoire.

Nous ne ferons pas l’économie d’une revue en profondeur de nos pratiques :

–         des conditions dans lesquelles nous voulons faire société,

–         de la mise en valeur des activités qui relèveront de l’humain encore dans trente ans et d’abandonner aussi vite que faire se peut les activités condamnées car surement dévolues aux machines,

–         de s’occuper dès à présent de la place de chacun dans ce monde d’Après sous peine de voir se multiplier actes de violence et de désespoir,

–         de repenser notre représentation citoyenne sous peine de voir les territoires s’émanciper, se différencier et à terme s’affronter,

–         de voir disparaître les règles qui nous ont permis l’avènement d’une société où la violence a diminué de manière spectaculaire par rapport au XXème siècle.

 

Nous prenons notre part de cette exigence :

–         en créant Ethires il y a 5 ans, (www.ethires.com),

–         en initiant le mouvement Philosophie Action qui prône l’usage généralisé des outils de la philosophie pour la compréhension et la construction des sociétés humaines,

–         en abordant sans a priori tout sujet porté par des décideurs soucieux de se faire accompagner pour y voir plus clair,

–         en réfléchissant à la création d’une plateforme de production de pensée,

–         en créant 10 formations I.C.I. pour révéler et former les entrepreneurs responsables,

–         etc..

 

Si cette exigence et cette ambition vous parlent, si vous pensez comme nous qu’il y a urgence à préparer la mutation, la transformation de notre « faire société », si vous pensez qu’ensemble rime avec support des talents, alors faites nous en part et rejoignez-nous.

Nous avons besoin :

–         de bras,

–         de cerveaux,

–         d’euros,

–         de locaux,

–         de talents de communication,

–         etc…

 

Nous avons besoin de vous.

 

Très belle année à vous et à tous ceux qui vous sont chers, qui vous inspirent.

 

Sébastien Descours


D&A Ventures – Président

Philosophie Action/Ethires – Président

Tél: + 33 6 82 10 42 10

 

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